En Espagne, lors des traditionnels lâchers de taureaux, trois touristes sont morts, dont un Français.
Après deux ans de pandémie, les traditions estivales battent à nouveau leur plein. À commencer par les lâchers de taureaux, souvent controversés, relativement populaires en Espagne. Très prisés des touristes, ils sont parfois le théâtre de drames. Le principe? Se jeter dans une course folle au milieu de bestiaux désorientés, souvent dans des ruelles étroites. Le but de ces participants, locaux ou touristes en mal de sensations fortes: s’approcher au plus près de ces bêtes imposantes. En l’espace de 24 heures, l’Espagne dresse un bilan macabre: trois personnes sont mortes lors de différents lâchers de taureaux, a-t-on appris le 20 juillet.
Lâchers de taureaux en Espagne : trois touristes sont morts à Valence et Alicante
Âgées de 50 et 56 ans, deux des trois victimes participaient aux festivités baptisées Bous al carrer dans la région de Valence, qui organise chaque année des lâchers de taureaux. L’autre victime est un touriste français de 60 ans, encorné le 8 juillet dans un village près d’Alicante, qui n’a pas survécu à ses blessures. Ces accidents terribles rappellent la dangerosité de ces fêtes traditionnelles, très répandues dans le nord de l’Espagne.
Référence du genre, la San Fermin à Pampelune rassemble chaque année des milliers de participants dans la ville. Avec en point d’orgue de ces festivités, la célèbre course de 850m dans les rues pavées. Bien que balisée, la course enregistre fréquemment des accidents, mais n’en déplore aucun pour cette nouvelle édition, qui s’est tenue du 6 au 15 juillet, après deux ans de fermeture.