Alors qu’Elizabeth II semble très mal en point, les Britanniques craignent d’apprendre la nouvelle de la mort de la reine. Ses enfants sont à son chevet et la Toile s’agite…
L’inquiétude est vive. Elizabeth II se repose actuellement au château de Balmoral, en Ecosse, suivant ainsi les recommandations de ses médecins. Ceux-ci se disent alarmés face à l’état de santé de la reine d’Angleterre âgée de 96 ans. Ses fils, les princes Charles (héritier direct), Andrew et Edouard et sa fille, la princesse Anne, sont à son chevet. Le prince William, ainsi que Harry et sa femme Meghan, qui devaient se rendre à Londres le soir du 8 septembre, ont également fait le voyage pour être aux côtés de la reine d’Angleterre.
Elizabeth II mal en point : les Britanniques s’affolent
Les Britanniques, eux, sont particulièrement inquiets face à cette nouvelle. La Toile s’agite. Sur Twitter, les messages de ses sujets, alarmés, fusent. L’archevêque de Canterbury a notamment assuré que la nation entière priait pour le rétablissement de la reine d’Angleterre. La Première ministre, Liz Truss, fraîchement nommée, a déclaré, quant à elle: « Mes pensées – et les pensées du peuple du Royaume-Uni – sont avec Sa Majesté la reine et sa famille« .
The whole country will be deeply concerned by the news from Buckingham Palace this lunchtime.
My thoughts – and the thoughts of people across our United Kingdom – are with Her Majesty The Queen and her family at this time.
— Liz Truss (@trussliz) September 8, 2022
Si la reine d’Angleterre venait à mourir, l’opération « London Bridge » serait enclenchée. Actuellement, la reine d’Angleterre détient le record de longévité pour une souveraine britannique, soit 70 ans de règne. Elle avait fêté son Jubilé de Platine en juin dernier.
Les médecins « préoccupés » par la santé de la reine
« Après une nouvelle évaluation ce matin, les médecins de la reine sont préoccupés pour la santé de Sa Majesté et ont recommandé qu’elle reste sous surveillance médicale. La reine continue à se sentir à l’aise et à Balmoral », a annoncé le palais. Des propos qui affolent alors que la reine a été vue ces derniers jours avec la main noircie, alors qu’elle accueillait dans sa résidence écossaise Liz Truss, nommée officiellement Première ministre en remplacement du décrié Boris Johnson. Elizabeth II, qui se tient encore debout sur ses deux jambes mais avec l’aide d’une canne, a reporté mercredi une réunion, ses médecins lui ayant conseillé de se reposer. La réunion reportée était un Conseil privé, « un organe consultatif royal » auquel peuvent participer diverses personnes précisent nos confrères du Figaro.
Charles, Meghan et Harry au chevet de la reine
Pour l’heure, Elizabeth II suit donc les recommandations de ses médecins. La presse britannique relate que les quatre enfants de la reine, dont le prince Charles (héritier direct, successeur au trône d’Angleterre) sont désormais à son chevet. Même son petit-fils, le prince Harry, et sa femme Meghan Markle, sont attendus auprès d’elle. Alors qu’ils devaient assister à la cérémonie WellChild Awards, à Londres, ils ont changé leurs plans…
Nul doute que ces derniers temps, en dépit de sa santé fragile, la reine gardait un oeil actif sur les membres de son clan. A-t-elle eu quelques mots pour George, Charlotte et Louis, les enfants du prince William et de sa femme Kate Middleton lesquels viennent de faire leur rentrée scolaire dans une nouvelle école ?
Pourquoi Elizabeth II n’a jamais voulu abdiquer
Elizabeth II, qui a fêté en juin dernier son Jubilé de Platine à l’occasion de ses 70 ans de règne, a drastiquement réduit ses sorties et rencontres depuis plusieurs mois car sa santé est fragile. Mais pas question d’abdiquer, la souveraine refusant catégoriquement de laisser le trône au profit de son fils le prince Charles, tant qu’elle est en vie. « L’une des principales raisons pour lesquelles la reine n’abdiquera absolument pas est (…) elle est une reine ointe [c’est-à-dire qu’elle a reçu de Dieu son autorité, ndlr] et si vous êtes une reine ointe, vous n’abdiquez pas« , avait ainsi expliqué l’historien Hugo Vickers au site du Guardian. « L’abdication est inenvisageable (…) La mission dont elle est investie est, pour elle, d’essence divine. Seule la mort pourra l’en délivrer« , ajoutait de son côté le journaliste et auteur Jean des Cars, auprès du Parisien.