Après une apparition remarquée dans la deuxième saison de la série « En thérapie », Jacques Weber est de retour au cinéma dans le film « L’origine du mal ». Il était ce mardi 4 octobre 2022 sur le plateau d »En aparté » où il est revenu sans détour sur son rapport à l’alcool.
Jacques Weber est un monstre du cinéma français et un grand homme de théâtre. Césarisé en 1991 pour son second rôle dans Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau, il a plus récemment été récompensé pour l’ensemble de sa carrière sur les planches en recevant un Molière d’honneur. Ces derniers temps, il a brillé dans la deuxième saison de la série de Arte En thérapie en incarnant un homme d’affaires. Et, depuis ce mercredi 5 octobre, il donne la réplique à un casting exclusivement féminin composé de Laure Calamy, Doria Tillier et Dominique Blanc de la Comédie Française dans le dernier long-métrage de Sébastien Marnier L’origine du mal. En pleine promo, il a fait de touchantes confidences sur sa vie, notamment une période où il flirtait avec l’alcoolisme.
Jacques Weber : d’une addiction à une autre
À l’occasion de son grand retour au cinéma, Jacques Weber a accepté de se confronter à l’exercice de la promotion. Résultat : ce mardi 4 octobre 2022, il était invité sur le plateau de l’émission de Canal + En aparté. Et il s’est livré comme rarement à l’animatrice, qui officie en fait en tant que voix off, Nathalie Levy. Il a expliqué avec légèreté et auto-dérision être « caféinomane ». Il déclare : « Je suis caféinomane quasiment (…) J’adore ça. J’en prends un même pour me coucher, pour m’endormir. » L‘acteur de 73 ans a confié que cette addiction au café en avait certainement chassé une autre, bien plus grave : celle à l’alcool. En effet, le comédien a révélé avoir eu quelques problèmes avec l’alcool il y a de ça quelques années. Il s’en est ouvert sans filtre.
Jacques Weber, un grand anxieux
Fait rare pour une personnalité médiatique, Jacques Weber a ainsi reconnu avoir un problème avec la bouteille avant de réussir à s’en libérer. « S’il faut dire des choses un peu de soi-même… C’est vrai qu’à une époque j’ai bu beaucoup. Je ne bois plus », a-t-il d’abord expliqué. Avant de poursuivre : « Mais c’est vrai que pour plein de raisons, assez compliquées, assez enchevêtrées, je m’étais mis à boire beaucoup avant de jouer, parce que j’avais très peur ». Et à celui qui est passé entre les mains, fictives, d’un psychologue d’en En aparté de conclure : « Maintenant, j’ai très peur, mais je me soigne ! ».
Un coup d’oeil dans le rétroviseur assez rare pour être souligné de la part de Jacques Weber qui marquera d’ailleurs certainement les esprits. Le rétro, l’acteur l’a aussi regardé pour évoquer sa longue carrière. Il a par exemple avoir été casté pour un rôle ayant finalement été attribué à… Jack Nicholson ! Il aurait pu incarner David Locke dans le film Profession : reporter sorti en 1975. « On m’a demandé d’aller à Rome car je devais faire le rôle de Nicholson », a-t-il confié. Il n’avait malheureusement pas été retenu.
