Franck Dubosc en larmes sur TF1 : "Je ne lui ai pas dit je t'aime"

Émotion et réflexion étaient au programme de cette rediffusion estivale de Sept à Huit. Ce 10 juillet, l'émission de TF1 a choisi de retransmettre une interview de Franck Dubosc, initialement diffusée en novembre 2021. Les téléspectateurs qui avaient manqué le rendez-vous ont donc pu écouter l'acteur de 58 ans évoquer les quelques souvenirs qu'il a en compagnie de son père. Il s'est confié à cœur ouvert sur la relation, plutôt chaotique, qu'il entretenait avec son père, Lucien, emporté en 2002 par la maladie de Charcot. Interrogé par la journaliste Audrey Crespo-Mara, il est revenu sur les moments "de haine, très ponctuels" que les deux hommes partageaient. "Lui était convaincu que je ne l'aimais pas", a notamment déclaré Franck Dubosc avant de continuer: "Il était convaincu que je n'étais pas fier de lui, que je le prenais pour un minable". 

Franck Dubosc : "Je ne lui ai pas dit 'Je t'aime'"

Bien qu'il se souvienne avec bonheur des trois semaines annuelles qu'il passait avec ses parents dans le Périgord, Franck Dubosc l'avoue: son père était un peu comme "le père d'un autre". D'ailleurs, il a commencé son entretien en insistant sur le manque certain d'affection dont il a souffert.

"Ce n'était pas une époque où les gens disaient 'Je t'aime' à leurs enfants, même s'ils les aimaient. Je ne pense pas que son père le lui ait beaucoup dit non plus. Ni sa mère (…) J'ai toujours eu du mal à recevoir les 'Je t'aime' et encore moins de la part de mon père", a-t-il déclaré. Le père de Raphaël et Milhan, respectivement nés en 2010 et 2012, a précisé n'avoir pas réussi non plus à dire les choses à son père quand celui-ci s'est éteint il y a vingt ans.

"Je ne lui ai pas dit 'je t'aime'. Je lui ai dit avec les yeux. On s'est pris la main. Est-ce que cela remplace des années de disputes ? Des années d'incompréhension ? Je n'en sais rien. On s'est dit ce qu'il fallait se dire, qu'on se pardonnait l'un l'autre. Se prendre la main était une façon de se dire: Je te pardonne. On est quand-même de la même famille", a-t-il confié à Audrey Crespo-Mara. 

Franck Dubosc : le dessin qui l'émeut

L'acteur s'est aussi souvenu avec émotion de son tout premier Olympia, mais surtout du dessin envoyé par son père, alors en fin de vie, pour l'occasion. Alors qu'il venait de remplir cette salle parisienne mythique, son père lui avait fait parvenir une lettre, accompagnée d'un dessin.

"Pour lui, c'était la consécration. Il n'a pas pu se déplacer car il était malade. Il m'a remis un dessin que j'ai toujours dans mon agenda. Mon père a dessiné comme un enfant car il ne pouvait plus se servir de ses mains", a expliqué Franck Dubosc. Une attention qu'il l'a touché en plein cœur : "Je vois la souffrance d'écrire ces mots, où il ne parle pas de moi. Il parle de la maladie". "Ce qui me fait le plus de peine, ce n'est pas ce qu'il a mis. C'est sa façon d'écrire, comme un enfant. Parce qu'il ne pouvait plus écrire", a-t-il d'ailleurs confié. 

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