« Être maman m’a ramenée à l’essentiel »

C’est l’événement de la rentrée: la discrète Laura Smet foulera les planches du Théâtre Montparnasse, dans la pièce Le Principe d’incertitude de Simon Stephens. Une grande première pour la jeune femme qui s’était exilée sur la presqu’île du Cap Ferret, loin des regards indiscrets, vivant pleinement son rôle de maman.

Laura Smet: « Être maman m’a ramenée à l’essentiel »

Interviewée par Version Femina, elle s’est confiée sur ce nouveau projet et son fils Leo, qui fêtera ses deux ans en octobre prochain. « Je n’ai besoin que de mon fils et de mon mari pour être heureuse. Le reste, le cinéma, les rôles, c’est du bonus« , s’enthousiasme la jeune femme de 38 ans. Visiblement épanouie par la maternité, la fille de Nathalie Baye s’est révélée. « Être maman m’a ramenée à l’essentiel. C’est sans doute pour ça que j’ai eu envie de théâtre, c’est aussi l’essence même de ce métier », confie-t-elle encore.

Laura Smet: « La seule chose qui compte pour moi c’est que mon fils soit heureux »

Celle qui confie s’être « détendue » après la naissance de son fils, exprime aussi son soulagement: « Je suis contente que mon enfant soit arrivé après tout ce qu’il s’est passé. La seule chose qui compte pour moi, c’est que mon fils soit heureux, et je ferai tout pour que le dialogue ne soit jamais rompu entre nous. » Bien déterminée à ne pas être parasitée par les rancoeurs familiales, Laura Smet explique apprendre « chaque jour à son contact, j’essaie de m’améliorer. » Pas question non plus de transmettre à Leo ses propres angoisses, comme la comédienne le raconte avec justesse: « Je suis une grande  » flippée  » des départs mais, comme je ne veux pas lui transmettre cette angoisse, je m’oblige à transformer ces moments de stress en grandes joies.« 

Laura Smet: « J’ai été choquée par tout ce qui s’est passé après le décès de mon père »

Avec ce nouveau défi qui l’attend à la rentrée, Laura Smet se concentre sur le meilleur que lui offre son métier, précisant encore: « Le théâtre ouvrira peut-être d’autres portes. On m’a toujours considérée comme quelqu’un d’un peu éthéré, irréel, mais ce rôle est plus contemporain, quotidien. » Bien dans sa peau, bien dans sa vie, elle habite désormais au Cap Ferret, qu’elle va quitter ses prochains mois pour Paris. Cet exil lui a fait du bien, surtout après la mort de son père, Johnny Hallyday. « J’ai toujours été un rat des champs. Et puis j’ai été un peu choquée par tout ce qui s’est passé après le décès de mon père, j’avais besoin de calme. Cet endroit, c’est mon univers, mon refuge, mon paradis. »